Via Arbroath, le 29 novembre 2009.
30 lundi Nov 2009
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in30 lundi Nov 2009
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in30 lundi Nov 2009
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30 lundi Nov 2009
Le cimetière du monastère des Capucins de Palerme commençant à manquer de place au 16ème siècle, les moines entamèrent la construction d’une crypte sous ce dernier. En 1599, ils momifièrent l’un de leurs frères ayant récemment trouvé la mort, Silvestro de Gubbio, et le placèrent dans les catacombes. La plupart des corps datent du XIXe siècle.
Les corps subissaient un processus de déshydratation, avant d’être lavés au vinaigre après huit à douze mois. Certains étaient embaumés, tandis que d’autres étaient enfermés sous scellé dans des cabines de verre. Les moines était conservés avec leurs vêtements de tous les jours, et parfois avec les cordes qu’ils avaient portées en pénitence.
À l’origine, les catacombes avaient été creusées à la seule intention des moines. Au cours des siècles suivants, bénéficier d’une inhumation dans les catacombes capucines devint cependant une marque de prestige social pour l’aristocratie sicilienne. Dans leurs testaments, les intéressés demandaient à être conservés avec un certain type de vêtements, ou même à ce qu’on change leurs habits à intervalles réguliers. Les prêtres portaient leurs vêtements sacerdotaux, tandis que d’autres voulaient s’habiller à la mode de leur époque. Les proches parents rendaient souvent visite à leurs disparus, non seulement pour prier mais aussi pour maintenir les corps dans un aspect présentable.
Les catacombes furent entretenues pendant des siècles grâce aux dons des familles. Chaque nouveau corps était placé dans une niche temporaire, avant d’être déplacé dans son lieu de repos définitif. Tant que les dons se poursuivaient, le corps restait à sa place. Dans le cas contraire, le cadavre était entreposé sur une étagère en attendant l’arrivée de nouveaux fonds.
Le dernier moine inhumé fut le frère Riccardo en 1871, mais d’autres personnes extérieures au monastère continuèrent à y entrer. Les catacombes ont cessé officiellement de fonctionner en 1880, bien qu’elles restent accessibles aux touristes et que les derniers enterrements aient en réalité eu lieu dans les années 1920. L’une des toutes dernières inhumées fut la petite Rosalia Lombardo, morte de pneumonie à l’âge de deux ans et dont le corps est toujours intact. Les rayons X ont montré que le cadavre était incroyablement préservé, avec des organes en excellent état. Sans doute grâce à l’air très sec des catacombes, au formaldéhyde utilisé comme fluide d’embaumement et à un autre ingrédient, aujourd’hui très peu employé : pétrifié par du zinc, le corps ne présente que quelques signes de vieillissement, comme une couleur de peau plus foncée là où elle est exposée à l’air ou à la lumière.
Les catacombes contiennent aujourd’hui environ 8000 momies, disposées le long des murs. Les galeries sont divisées en plusieurs catégories : Hommes, Femmes, Vierges, Enfants, Prêtres, Moines et Professionnels. Certains corps sont mieux préservés que d’autres, et certains sont figés dans une pose particulière: ainsi de deux enfants assis ensemble sur une chaise berçante.
Les catacombes sont ouvertes au public, mais la prise de photographies y est proscrite. Des grilles en fer ont d’ailleurs été posées pour empêcher les touristes de toucher ou de se prendre en photo avec les corps. Depuis les années 1980, le gaz carbonique dégagé par la respiration des foules de touristes et l’éclairage donné par l’ouverture de fenêtres dans les partie hautes ont irrémédiablement modifié l’atmosphère propice à la conservation des corps, qui sont aujourd’hui très dégradés.
30 lundi Nov 2009
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Ceci est une publicité pour Prell, un shampooing américain, datant de 1978. J’étais à plat jusqu’à ce je devienne bouffant. On serait tenté de dire jusqu’à ce que je lave mes cheveux régulièrement… J’aime particulièrement la bonne tête de vainqueur du type. On dirait Eric Foreman dans That 70s Show.
29 dimanche Nov 2009
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in29 dimanche Nov 2009
Posted Arts et graphisme, Humour
inOui. C’est bien un vase. En forme d’utérus avec trompes et ovaires comprises. Frais et élégant, je vous l’accorde. Quel type de fleurs mettre dedans? Je vous laisse choisir. Ce vase en édition limitée (dieu merci) est un vase-concept. Parce que oui, l’art moderne se distingue par le concept.
The concept behind this vase is to reinstate decorum to an over-utilized representation. At first sight, it is no less than a vessel whose outline and conclusion distress led to hesitant mind-set. In today’s era, everyone is well versed with the form of the female reproductive organ, thanks to illustrations and graphics in biology or anatomy books but till date one hesitates talking about it openly.
Nonetheless, the statuary exquisiteness of this silky porcelain-like vase of pure pastiness gives its decorum back to an inherent human topic that these days has become the distinguished theme of over-consumed erotic metaphors. The mysterious infamy of its form, as for it, depicts the true profundity of the theme reverentially perceived by its inventor.
Je ne vais pas traduire, de toute façon c’est du bullshit pour ceux qui aiment se masturber le cerveau.
Via Street Anatomy, le 21 novembre 2009.
29 dimanche Nov 2009
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in28 samedi Nov 2009
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in28 samedi Nov 2009
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Via Bits and Pieces, le 27 novembre 2009.