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Cette petite merveille est un automate datant de 1820 environ. Or, émaux, perles, pierres précieuses, et diamants ornent cette chenille, capable de se déplacer seule.

Cet ancêtre de robot a été réalisé par l’horloger suisse Henri Maillardet, et vendu à des aristocrates chinois.
Elle se nomme « la Chenille éthiopienne », et fut présentée comme telle lorsqu’elle fut présentée à Londres, avec une ménagerie d’automates toute aussi extraordinaire. Sotheby’s l’a vendue en 2010 (pour $415,215), en la nommant le Vers à soie, sans doute en référence à ses premiers acquéreurs, nobles à la cour des Qianlong.
On recense 6 chenilles créées par Maillardet, dont 5 dans des collections européennes. L’une d’elle se trouve au Musée Philippe Patek, et deux autres dans la collection Sandoz.