Dans les régions reculées de Papouasie occidentale vit le peuple Dani. Isolés des siècles durant (ils habitent notamment dans la vallée de Baliem), leur environnement n’a été véritablement exploré par les occidentaux à partir de la fin des années 1930. Si plusieurs de leurs rituels peuvent paraître un peu étranges à nos yeux, l’un d’entre eux semble dépasser tout entendement. Une marque corporelle que partagent des milliers de Dani, surtout les plus âgés:
Photo Sebastien Cuvelier
Cette mutilation est le résultat d’une pratique ancestrale, l’Ikipalin: à chaque décès d’un proche (époux, épouse, ou tout autre membre de la famille proche), un morceau de doigt doit être enlevé.
Photo Michal Dzikowski
Cette pratique vise à montrer le deuil d’êtres aimés. Également, la douleur subie lors de l’amputation est supposée représenter la douleur émotionnelle de la perte.
Photo Joel Santos
Les Dani croient également que cette pratique apaise les esprits des morts, et plus encore quand le défunt possédait une grande influence sur la tribu.
Photo Oktobernardi Salam
Une fois le morceau de doigt retiré, on le sèche, et on le brûle. Les cendres sont ensuite enfouies dans un endroit consacré.
Photo Jim Marx
Aujourd’hui, la pratique est officiellement illégale. Mais on peut toujours voir des Dani avec des doigts en moins, en particuliers les femmes âgées.
Photo Roland Barker.
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Marine GASC a dit:
C’est incroyable. C’est beau et dégueu en même temps.
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mademoiselletitam a dit:
Exactement.
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botfa a dit:
Bon…bein….en fin de compte ils sont tous mutilés…J’espère que cela ne dure plus encore?Comme quoi les traditions….il n’y a pas que du bon….
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mademoiselletitam a dit:
Leur mode de vie est en train de disparaitre, mutilation digitale comprise: http://www.nytimes.com/2001/03/11/world/stone-age-ways-surviving-barely.html.
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