Dans la série « les petits métiers disparus« , aujourd’hui, le commissionnaire. Il porte bien son nom, puisque son travail est justement de faire toutes sortes de commissions pour qui l’engage.
Photographie d’Eugène Atget, 1899. Source
Il fait vos courses, monte les objets lourds et autres malles aux étages, livre lettres et colis; c’est le coursier version 19ème siècle, et sans mobylette. Souvent auvergnat, presque toujours barbu, on le trouve souvent à proximité du marchand de vin local. Ou dans l’échoppe.
« S’il est à l’intérieur, il laisse à l’extérieur ses crochets pour manifester sa présence et disponibilité« .

Sur ce détail de la photo de la rue des Fourreurs par Marville (1865), nous voyons deux crochets de commissionnaire et une boîte de décrotteur sur la façade de la maison Mazin, commerce de vins (au 1, place Sainte Opportune). Source
L’avènement des ascenseurs, pneumatiques et autres coursiers à vélo signifie la disparition de ce métier d’antan.
Photographie d’Eugène Atget, 1899. Source