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Les forêts tropicales sont pleines de surprises (et pas juste des espèces qui veulent votre mort). Et si l’on y regarde de plus près, sous la loupe, alors on découvre des structures que l’on pourrait croire sorties d’un esprit humain. Ce petit monde n’a décidément rien à envier à l’homme qui détruit son habitat!
Tenez, par exemple, cette pyramide en rondin de bois est l’oeuvre de la larve d’un psychidae: il s’agit de ce qu’on l’on appelle un fourreau. Il est constitué de soie et de morceaux de bois, mobile mais attaché (à une branche en l’occurrence). La larve s’y repose ou patiente pendant la métamorphose. Lors de la croissance de la larve, cette dernière ajoute des matériaux sur le devant du fourreau. Le rejet des déchets se fait par une ouverture située vers l’arrière. Les fourreaux ont une longueur qui varie de 1 à 15 cm, les plus grands appartenant à des espèces tropicales. Fascinant, non?
Ci-dessous, une espèce tout aussi architecte dans l’âme: la pupe du Cyana se construit une cage tissée, à partir des poils de la chenille.
Si vous voulez en voir d’autre, allez par ici, pour en prendre plein les yeux.