Sur Instagram, Hannah, une boulangère très éclairée de Caroline du Nord (Blondie and Rye) fait du pain. Du bon pain possiblement, mais surtout du beau pain, qu’on dévore des yeux, et dont on sentirait presque l’odeur quand il sort du four. Certains pains sont délicatement ciselés, d’autres sont ornés de fruits et de légumes. De quoi donner envie de manger du pain, ou de mettre la main à la pâte!
La charpenterie japonaise traditionnelle a ceci de particulier qu’elle n’utilise pas de clou. Ce qui était du à l’origine à la rareté du métal a fini par donner un art tout à fait intéressant, et rudement solide. Car au Japon, certaines structures de bois ont plus de 1000 ans. Les charpentiers miyadaiku (宮大工) sont ceux qui construisent les temples et sanctuaires traditionnels, et qui les réparent. Tout, absolument tout, est fait en bois. Et pas de cheville: tout s’emboîte à la perfection. C’est aussi ce qui les rend facile à réparer… Admirez le travail:
L’aquarium de Monterey Bay a fermé, comme pratiquement toutes les autres structures qui accueillent du public, mais on peut toujours profiter de ses vidéos en continu depuis divers aquarium. Comme celui des méduses, qui est objectivement très zen, et qui fait beaucoup de bien.
On peut aussi se brancher sur les manchots, les loutres de mer… Oh, bien entendu ce n’est pas un spectacle, et il se peut fort bien qu’aucun animal ne montre le bout de son nez…
Les technologies audio-numériques ont fait beaucoup de progrès ces dernières années. L’une de ces innovations permet aux ingénieurs du son de recréer le son d’un endroit spécifique et de le recréer n’importe où, ce qui est assez fabuleux, convenons-en. Le processus permet ainsi de faire entendre un ensemble musical tel qu’on peut l’entendre dans une grande salle d’opéra, ou, en l’occurrence, comme dans l’ancienne Basilique Sainte-Sophie à Istanbul, du temps où la ville s’appelait encore Constantinople.
On retrouve alors le chant tel qu’il était entendu par les fidèles jusqu’au 15ème siècle. De quoi frémir… et se rendre compte à quel point la musique était dépendante de son environnement.
Ceci est possible grâce aux travaux de deux professeurs de Stanford, l’historienne de l’art Bissera Pentcheva et Jonathan Abel, du département de musique. Hagia Sophia étant désormais un musée, ils ont été autorisés à enregistrer le bruits de ballons qui éclatent dans l’endroit, après les heures d’ouverture. En utilisant l’information acoustique des éclats de ballons, Abel a été en mesure de créer un filtre numérique, permettant de rendre n’importe quel son comme s’il était produit au cœur même de la basilique. On peut en entendre un peu plus ici.