La plus petite unité de temps correspond au temps qu’une particule de lumière pour traverser une molécule d’hydrogène. Le record a été établi à 247 zeptoseconds.
Et qu’est-ce qu’une zeptoseconde me demanderez-vous? Et bien c’est un trilliardième de milliardième de seconde. De manière plus concrète, cela représente 0,000000000000000000001 secondes (ça fait 20 zéros après la virgule).
Masahiko Kimura est un maître du bonsaï, connu notamment pour avoir popularisé la mode des forêts de bonsaïs, où plusieurs arbres sont plantés sur des morceaux de bois ou de pierre pour former de poétiques forêts miniatures.
Il a débuté dans le monde du bonsaï à l’âge de 15 ans, en tant qu’apprenti du maître Motosuke Hamano, à Saitama (Japon). Après onze ans passés là, il a commencé à travailler seul et a créé des oeuvres assez controversées, du moins autant que la controverse puisse s’appliquer au domaine. Mais disons qu’il avait une approche plutôt moderne pour cet art millénaire.
Critiqué par ses pairs, il n’en a pour autant pas abandonné sa passion et son interprétation personnelle de l’art du bonsaï. Il a continué à y intégrer des éléments comme du bois mort, des roches. Et bien entendu, plusieurs arbres, donc.
Finalement reconnu comme innovateur, il est considéré comme l’un des plus influents artistes contemporains. Ses créations sont même appelées des « kimuras » par ses admirateurs.
Le concours annuel de microphotographie de Nikon vise à mettre en valeur le monde invisible à l’œil humain, et que seul un microscope (plus ou moins puissant) peut permettre de voir. C’est l’occasion de découvrir des textures, des motifs, des couleurs incroyables qui semblent venir d’un autre monde. L’occasion également de s’émerveiller parfois sur les merveilles de la nature, peu importe leur taille. Les résultats de la 46ème édition du concours ont été annoncés la semaine dernière. En voici une sélection. Et pour en voir plus, allez directement sur le site Nikon Small World.
2ème place: Daniel Knop. développement de l’embryon d’un poisson-clown (Amphiprion percula), jour 1, jour 3 (matin et soir), jour 5 et jour 9. 3ème place: Dr. Igor Siwanowicz. Langue (radula) d’un escargot d’eau douce.5ème place: Ahmad Fauzan, tête de Bogong (Agrotis infusa) (c’est un papillon)9ème place: Jason Kirk, Quynh Nguyen. Connections entre des neurones de l’hippocampe (cellules du cerveau).12ème place: Robert Vierthaler. Cheveu humain.20ème place: Dr. Dorit Hockman, Dr. Vanessa Chong-Morrison. Squelette d’un embryon de chauve-souris à queue courte de Seba (Carollia perspicillata).
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais le confinement, le couvre-feu, bref, l’obligation de rester chez vous, peut finir par se traduire par beaucoup d’ennui. Alors, si vous êtes un peu gourmand, et pour changer du pain que tout le monde fait ou a fait, pourquoi ne pas faire votre propre fromage de type Boursin? Histoire d’aller avec votre pain maison…
Voici une petite recette facile à faire, et déclinable à volonté.
C’est ce qu’on appelle une grosse averse. Un petit déluge. Une grosse averse. Et un rappel de la puissance de la nature, devant laquelle nous sommes bien petits.
Le photographe et créateur de Visit Austria, Peter Maier, a réussi à saisir en 2018 cet incroyable moment où un orage se forme et déverse ses torrents d’eau au dessus du Lac Millstatt à Carinthia, en Autriche. Il était alors bien à l’abri à l’intérieur de l’hôtel Alpengasthof Bergfried.
Inspirée des paysages ruraux de sa région natale de Plymouth (Royaume-Uni), l’artiste textile Victoria Rose Richards crée des broderies en trois dimensions qui ressemblent à des photographies aériennes de ces paysages.
Formée en biologie et ayant appris seule à broder en 2018, l’artiste trouve dans la broderie un moyen d’être calme, et utilise une variété de techniques pour arriver à ce résultat. Les arbres et leurs feuilles sont réalisées au point de nœud, les champs et lacs sont fait de longs fils de satin.
Pour voir plus de broderie de Victoria Rose Richard, vous pouvez aller faire un tour sur Instagram et sur Etsy.
Vous aimeriez vous promener en forêt mais vous ne pouvez pas sortir de chez vous? La carte sonore des forêts est là pour vous.
Le projet vise à recueillir les sons des forêts autour du monde, et créer ainsi une cartographie sonore des environnements forestier. Le tout forme une bibliothèque de sources d’information ouvertes (open source). Plusieurs artistes utiliseront d’ailleurs ces sons pour des créations qui seront présentées au Timber Festival 2021.
Et si l’envie vous en prenait, sachez que vous pouvez aussi participer au projet en enregistrant des sons dans une forêt près de chez vous…
Il fut un temps où l’on construisait pour durer, et nos techniques modernes n’ont rien à envier à celles de nos ancêtres. Après tout, nombre de leurs édifices tiennent encore debout, et nous émerveillent encore des siècles après leur construction. Et certaines techniques n’ont que très peu évolué. Tenez, par exemple, pour construire un pont au-dessus d’un cours d’eau.
Au Moyen-âge comme de nos jours, on utilise des batardeaux, des barrages destinés à la retenue d’eau provisoire en un lieu donné sur une surface donnée. Le batardeau est souvent réalisé avec des gabions et des palplanches. Ensuite, on pompe l’eau en dehors et on commence la construction des piliers et des arches du pont.
Ce processus a été recréé en animation 3D par Praha Archeologicka, un projet de l’Institut d’Archéologie de l’Académie des sciences tchèque à Prague et le National Heritage Institute. L’animation porte sur la construction du Pont Charles, un pont qui traverse la rivière Vlata à Prague.
La construction du Pont Charles a débuté en 1357, sous le règne du Charles IV, et fut achevée au début du 15ème siècle. Le pont compte 16 arches, 15 piliers, mesure 512 mètres de long et presque 10 de large.