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Curiosités de Titam

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Curiosités de Titam

Archives de Tag: Autochtone

Peintures corporelles Selknam

27 lundi Mar 2017

Posted by mademoiselletitam in Histoire, Insolite

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Anthropologie, Autochtone, Patagonie

Les Selknam, aussi appelés Selk’nam, Shelknam ou Onas, forment un petit peuple amérindien disparu depuis le milieu du vingtième siècle. Ces chasseurs nomades habitaient la Grande Île de Terre de Feu. Ils étaient chasseurs et cueilleurs et vivaient principalement du guanaco qu’ils chassaient avec de petits arcs et des flèches à pointe en pierre. En plus du guanaco, ils s’alimentaient de divers autres animaux : pinnipèdes, manchots, cétacés, mollusques, crustacés et cormorans. Ils consommaient aussi en abondance un champignon parasite du Nothofagus, le Cyttaria. En 1905, il ne restait plus que 500 Selknam sur une population estimée à 4000 en 1880. Quelques-uns furent pris en charge et survécurent auprès de missions salésiennes de Terre de Feu, où ils furent sujets à des épidémies à la suite de maladies contractées auprès des colons.

L’une des cérémonies les plus importantes des Selknam, le « hain », tenait au passage à l’âge adulte. Les hommes adultes étaient peint de noir, rouge et blanc, et portaient masques et fourrure pour personnifier les esprits tant redoutés. Pendant plusieurs jours, le complexe rituel d’initiation permettait d’amener les jeunes garçons à l’âge adultes. L’une des dernières cérémonies s’est tenue en 1920, et a été immortalisée par le missionnaire Martin Gusinde. En voici quelques photographies.

via (cliquez pour voir d’autres photographies)

Du street-art au fin fond de l’Amazonie

17 jeudi Nov 2016

Posted by mademoiselletitam in Arts et graphisme

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Amazonie, Autochtone, street art

C’est à la demande d’Almir Narayamoga Surui, chef de la tribu des Suruis (un peuple de l’Amazonie), que Philippe Echaroux est parti à l’autre bout du monde pour réaliser une œuvre destinée à porter la voix de ces hommes et femmes dont l’existence ne tient qu’à un fil. Ils ne sont plus que 1300, bien peu pour défendre leurs arbres et leurs terres face aux désastres écologiques et à l’avidité des hommes. En projetant des visages autochtones sur les forêts de l’Amazone, le street-artiste met en valeur le lien intime qui les unit aux arbres et la nécessité de protéger les hommes, leur culture, et leur environnement. Des photographies tirées de cette expérience sont exposées depuis le 11 novembre à la Galerie Taglialatella à Paris (jusqu’au 15 décembre). Vous pouvez voir le reste du travail de Philippe Echaroux sur son site, Instagram, et Facebook.

echaroux-foret-suruis-4-768x445 echaroux-foret-suruis-3-768x442 street-art-2-0via (photo via)

Vivre dans le Corridor du Wakhan

12 mercredi Oct 2016

Posted by mademoiselletitam in Voyages

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Afghanistan, Autochtone, Nomadisme

Le corridor du Wakhan est un étroit corridor (210 km de long sur 20 à 60km de large) situé dans la province du Badakhchan, dans l’est de l’Afghanistan. Le peuple qui habite cette région se nomme les Wakhis, et existe depuis au moins 2500 ans. Ils sont reconnus pour leur accueil remarquable, le système d’entraide qui leur permet de survivre, et n’ont pratiquement pas été atteints par les conflits en Afghanistan. Oh, bien entendu, la vie n’est pas simple dans ce coin si reculé. On meurt jeune, on vit plus que chichement, le climat est très difficile… C’est une société où les femmes ont un rôle important, car elles s’occupent de la traite et de la transhumance du bétail dans les hauts pâturages. Les hommes quant à eux restent au village pour les cultures vivrières (source). Le photographe Eric Lafforgue s’est rendu chez ce peuple, et en a ramené de bien belles photos, incitant notamment à visiter et découvrir cette région.

393d613800000578-0-image-a-116_1476021031509 393d5f0f00000578-3829425-image-a-126_1476021086035 393d613400000578-0-image-a-117_1476021031511 393d607900000578-3829425-image-a-124_1476021076605 393d5f4b00000578-3829425-image-m-123_1476021064663 393d5e1700000578-3829425-image-m-145_1476021256567 393d5f5300000578-0-image-a-118_1476021031512 393d5f0b00000578-3829425-image-m-173_1476021779660 393d5f3300000578-3829425-image-a-132_1476021134781 393d5eff00000578-3829425-image-a-136_1476021216941 393d5e5e00000578-3829425-image-a-156_1476021375533 393d5d9a00000578-3829425-image-m-155_1476021369977 393d5ec300000578-3829425-image-a-147_1476021303173 393d5ef700000578-3829425-image-a-130_1476021121856 393d5eeb00000578-3829425-image-a-138_1476021222156 393d5edf00000578-3829425-image-a-139_1476021227823 393d5da200000578-3829425-image-a-158_1476021389953 393d5d9600000578-3829425-image-a-162_1476021400687 393d5e2700000578-3829425-image-a-164_1476021408673 393d5ee300000578-3829425-image-a-166_1476021419020 393d5e5600000578-3829425-image-a-172_1476021445367via

Les autochtones et la fourrure, 1919

26 lundi Oct 2015

Posted by mademoiselletitam in Histoire

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années 1910, Autochtone, Canada

En 1919, la Compagnie de la Baie d’Hudson réalise un film (à visée publicitaire, donc certaines images sont très mises en scène) pour documenter le commerce de la fourrure dans le grand nord canadien, en prévision de son 250ème anniversaire en 1920. Il s’agit de l’un des plus anciens films tourné sur les autochtones et trappeurs arctiques.

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Du patriotisme canadien

20 mardi Août 2013

Posted by mademoiselletitam in Histoire

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Autochtone, Première Guerre mondiale, Propagande

Lors de la Première Guerre mondiale. Sobrement titrée « Chefs indiens canadiens patriotes« , elle a été prise en 1915 par Ronald Mumford, dans le cadre de la propagande de guerre, et met en scène des chefs autochtones entassés dans une voiture, vêtus de leurs costumes traditionnels et munis de bâtons traditionnel. Cerise sur le gâteau, sur le capot de la voiture, le drapeau de l’empire britannique. Pas mal comme propagande, non?

Indiens_1915L’implication des Premières Nations dans le conflit n’est cependant pas anecdotique, et ne ressemblait pas vraiment à cette mise en scène.

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Le village au bout du monde

24 vendredi Mai 2013

Posted by mademoiselletitam in Insolite, Voyages

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Autochtone, Groenland, Inuit, Isolement

Bienvenue à Niaqornat, Nord-ouest du Groenland. 59 habitants. Le bout du monde.

1400x788xNiaqornat.jpg.pagespeed.ic.tkItJOpuHuUn village où il y a plus de chiens que d’êtres humains. Un village isolé au sens le plus rêche du terme. Et si la population passe sous la barre des 50 habitants, le gouvernement arrêtera d’approvisionner le village, qui se fait actuellement de façon plus ou moins régulière entre mai et décembre. Et le village devra être déplacé.

L’usine de poissons a fermé il y a quelques années, mettant fin à la source de revenus principale des habitants. Les pêcheurs durent alors naviguer une centaine de km pour vendre leur production. Mais, au bout de quelques années, les villageois ont mis ensemble le peu d’économies qu’ils avaient, et ont rouvert l’usine.

C’est l’histoire d’un village qui se bat pour sa survie.  1400x788xNiaqornat1.jpg.pagespeed.ic.pXEmuvVYuxLe village est entouré d’icebergs, certains aussi hauts que des immeubles d’habitation. Paroifs, des ours polaires viennent roder plus ou moins près de l’unique magasin. Deux façons de sortir du village: en bateau ou par hélico.

L’été, c’est la saison de la lumière perpétuelle. L’hiver est une longue nuit. Inutile de préciser que la dépression saisonnière y est chronique; et si auparavant les habitants se réunissaient au cours de veillées, c’est désormais la télévision qui tient lieu de socialisation.  1400x788xNiaqornat2.jpg.pagespeed.ic.3gF-EBQofQ 1400x788xNiaqornat4.jpg.pagespeed.ic.MMoMxoCwxyLe type vêtu d’orange que l’on voit ci-dessus, c’est Ilannguaq. Il est le seul à parler danois et anglais, et est l’éboueur de la communauté. C’est aussi le seul homme qui provient de l’extérieur. En effet, c’est par la magie d’une petite annonce matrimoniale sur Internet qu’il est arrivé ici, pour trouver la femme de sa vie. Il fait un métier dont personne ne veut: comme il n’y a aucun système d’égout, tout doit être ramassé manuellement. Tout. Avec des seaux.  1400x788xNiaqornat5.jpg.pagespeed.ic.qf6_yjDM1rLars est le seul adolescent. Il dit de sa mère qu’elle est son héroïne, parce qu’elle est la seule localement à savoir conduire une voiture (il n’y a pas de route à Nagornat). Il est sur Facebook, ce qui lui permet d’être en contact avec le monde entier. Et là, d’un coup, tu réalises que Facebook, c’est aussi utile.  1400x788xNiaqornat6.jpg.pagespeed.ic.bjj2JgjR1gLars et Ilannguaq sont le centre d’attention d’un documentaire de Sarah Gavron, Village at the End of the World. Sarah, son mari et ses deux enfants en bas-âge ont passé de longs moments dans la communauté Inuit, sur une période d’un an et demi. Le film dresse un portrait intime de cette communauté et de son combat pour survivre. Voici la bande-annonce:

Source, via

Portrait de femme Tlingit, 1906

15 vendredi Fév 2013

Posted by mademoiselletitam in Histoire, Insolite

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Alaska, Anthropologie, Autochtone, Esclavage

tumblr_lxm8sxGeJH1qmrpnro1_500Cette femme est en habit cérémoniel pour un potlatch. Le potlach Tlingit était particulièrement intéressant: peuple esclavagiste (Alaska, Yukon), ils libéraient rituellement leurs esclaves lors des potlaches, pour les rendre à leurs tribus d’origine (en général des peuples des iles aléoutiennes).

Mais! car il y a un mais, comme les Tlingit étaient puissants et riches (et qu’ils n’hésitaient pas à le montrer), il arrivait bien souvent qu’ils exécutent – cérémonieusement – les esclaves libérés. Ceci pour montrer leur puissance économique ou pour faire en sorte que les tués accompagnent les esprits décédés.

Bon, quand l’Alaska a été rachetée par les États-Unis, et qu’on y a aboli l’esclavage, cela a porté un rude coup à ce peuple.

Si vous voulez voir d’autres portraits de Tlingit et d’Inuits, vous pouvez aller sur le site de la Library of Congress PPOC. Via

Chant inuit

03 vendredi Avr 2009

Posted by mademoiselletitam in Musique

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Anthropologie, Autochtone, Chant, Inuit, Voix

Via Arbroath, le 2 avril 2009

Allez jusqu’au bout, c’est fascinant. Kathy Keknek et Janet Aglukkaq présentent une des traditions musicales Inuit: le  Katajjait ou chant de gorge. Sauvegardés en secret pendant plus d’une centaine d’années, on les retrouve aujourd’hui dans le nord du Québec et sur l’île de Baffin. On trouve des chants similaire chez quelques peuples de la Sibérie, les Aïnus du nord du Japon, et on assiste aujourd’hui à une renaissance de ce type de chant.

Ce sont en fait des jeux vocaux par lesquels les femmes amusaient les enfants pendant l’hiver (très long). Comme vous pouvez le voir sur la vidéo, ils sont produits de la façon suivante: deux femmes, debout face à face, l’une dirige et l’autre répond. La première débute un thème rythmique, la seconde entame un rythme différent qui s’imbrique dans le premier, et le jeu consiste à tenir le plus longtemps possible. Celui qui perd le rythme ou manque de souffle a perdu.

Pour en savoir plus:

  • Scena.org
  • Encyclopédie de la musique au Canada (fr, in english here)
  • Blogue Inuit

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