Andante montre la violoncelliste Ruth Boden en train de grimper une montagne (haute de 10.000 pieds) dans l’Oregon, pour y jouer du Bach. Toute une ascension, puisqu’elle transporte son violoncelle sur son dos! Une performance sans public autre que les grands espaces, et un beau moment d’introspection…
Les jongleurs français Les Objets Volants ont livré une performance du Prélude n°1 de Bach bien à eux, en mars dernier (au cours d’un show appelé Liaison Carbone). Aimant tout particulièrement manipuler des objets du quotidien, ils se sont attaqués à des tubes, avec le résultat que l’on peut voir ci-dessous. Quelle dextérité!
Tiens, voilà qui n’aurait pas déplu à NKM. Dans le métro new-yorkais, un quatuor interprète le 3ème concerto brandebourgeois de Bach. Quand soudain, un groupe de danseurs (professionnels s’entend) apparait, et… (ça commence à 2 minutes)
La compagnie Flying Steps a été fondée en 1993, et se spécialise dans le breakdance. En 2010, sous la direction de Christoph Hagel, ses membres ont créé une performance intitulée Red Bull Flying Bach, qui mêle le Clavier bien tempéré de Bach avec des mouvements de breakdance et de dans contemporaine. En 2011, cette chorégraphie a été présentée au Bundestag, lors du concours de l’Eurovision.
Objectivement, le rythme de la musique de Bach s’accommode vraiment bien avec ces mouvements de danse.
Ce printemps, l’un des violons stradivarius les mieux préservés au monde sera vendu aux enchères chez Sotheby’s. Il a été réalisé entre 1700 et 1720, la meilleure période pour Stradivari, et il ne reste que dix modèles de ce genre au monde. C’est sans doute pour cela qu’il est mis à pris 45 millions $. Mais ce prix donne-t-il une idée de la qualité de l’instrument? Écoutez par vous-même le son qu’en tire David Aaron Carpenter dans cette interprétation de la Suite n°3 de Bach. Oui, on entend la différence…
Entre 1979 et 1981, le pianiste – mon héros – Glenn Gould a collaboré avec le violoniste, écrivain et réalisateur Bruno Monsaingeon dans le cadre d’une série documentaire. Dans les scènes ci-dessous, on peut voir Gould interpréter des mouvements de l’Art de la Fugue de Bach.
Gould joue ces morceaux alors qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre, mais il ne le sait pas encore (il mourra d’une attaque le 4 octobre 1982). L’Art de la Fugue est, également si on peut dire, une œuvre inachevée. Bach aurait commencé son écriture aux alentours de 1740 ou 1742 (la première version de l’œuvre a été recopiée vers 1745), et l’a poursuivie jusqu’à sa mort, en 1750 (d’une attaque, lui aussi). Cette première version contenait alors 12 fugues et 2 canons. La seconde version publiée après la mort de Bach, en 1751, contenait 14 fugues et 4 canons, mais cette version comporte des erreurs et des incertitudes dans l’ordre des contrepoints : lorsque Bach mourut en 1750, la gravure n’était pas terminée et l’édition a été supervisée et achevée par son deuxième fils, Carl Philipp Emanuel Bach.