Dans les années 1890, la petite ville de Los Angeles (50.000 habitants) connut un boom lié à l’exploitation du pétrole. En 1930, la Californie était responsable de près du quart de la production mondiale de pétrole, et sa population atteignait 1,2 millions d’habitants.

La plage de Venice, Californie, en 1952.
Forêt de derricks, sur le champ pétrolifère de Signal Hill, Long Beach, Californie, en 1937.
Dans les décennies qui suivirent, la plupart des puits fermèrent, et d’autres furent ouverts, encerclés par la croissance urbaine. On camouflait alors la machinerie, on faisait en sorte de réduire la pollution sonore, et la population apprit à vivre à côté des puits. De nos jours, les champs pétrolifères de Californie produisent encore beaucoup, même si une grande partie de l’exploitation se fait off-shore.
Au milieu d’une casse-auto où reposent ambulances et corbillards, une machine pompe (près de Signal Hill, le 29 mai 2003). Le champ de Signal Hill était le champ le plus productif au monde jusqu’au milieu du 20ème siècle.
Le lotissement a été tranquillement construit autour du puits.
Au milieu du centre commercial, près du McDo. N’allez pas y voir une explication sur la qualité de la nourriture servie… Quoi que.
En 2013, on construit encore des puits d’exploitation, mais moins sur la terre ferme. Et, pour que ça passe mieux dans le paysage, on les camoufle (Long Beach).
Pour voir le reste des photographies, c’est par ici. Tout simplement fascinant.