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Quand un bâton pouvait bien servir à appuyer sur le déclencheur… Cette photo d’Helmer Larsson et de son épouse Naemi Larsson a été prise en 1934, en Suède.
25 vendredi Nov 2016
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Quand un bâton pouvait bien servir à appuyer sur le déclencheur… Cette photo d’Helmer Larsson et de son épouse Naemi Larsson a été prise en 1934, en Suède.
23 lundi Nov 2015
Posted Insolite
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Écoutez attentivement, car ces sons disparaissent progressivement… Certains éveilleront des souvenirs chez vous à n’en point douter.
27 lundi Juil 2015
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Avant l’ère d’Internet et des transmissions par modem, figurez-vous qu’on envoyait tout de même des photos par liaison téléphonique ou radio. C’est juste que c’était drôlement plus compliqué. Et plus long. Vraiment long. Et comment faisait-on? Grâce à ceci, bien connu des journalistes d’un certain âge ou d’un âge certain.
Belinographe BEP-2V, 1953. Source
Le bélinographe, du nom de son inventeur Édouard Belin, est une invention présentée en 1908, et perfectionnée en 1920 pour permettre la transmission des photographies via une liaison radio.
Reportage, daté du 29 mars 1951. Source
Le bélinographe d’origine se base sur une propriété mécanique de la gélatine bichromatée utilisée en photographie, déjà exploitée pour le même usage par l’américain Amstutz à partir de 1895. Celle-ci devient dure et insoluble quand elle a été exposée à la lumière et développée. La photographie peut donc être transformée en reproduction en relief. On la fixe sur un cylindre tournant, et un palpeur explore ce relief ligne par ligne, convertit cette épaisseur en signal électrique grâce à un rhéostat, et transmet ce signal. À la réception, le bélinographe utilise le signal pour moduler, grâce à un jeu de filtres, la lumière qui expose, sur un cylindre qui doit tourner exactement à la même vitesse que celui de l’appareil d’émission, un film ou un papier photographique, qu’il faut alors développer. Source
Le 13 mai 1914 (ci-dessus), Le Journal publie la première photographie de reportage transmise par bélinographe. Un service de bélinographie relie Paris, Lyon, Strasbourg et Bordeaux en 1924.
En 1933, Belin parvient à produire un engin transportable dans une valise de 17 kg, capable de transmettre sur une ligne téléphonique ordinaire.
Photo Daniel Salles. Source
Cet appareil est couramment utilisé par les reporters de presse de 1930 jusque dans les années 1980. L’AFP commence à l’utiliser en 1944. Dans ce milieu, cette machine est communément appelée « la Bélino ». Lors de la parution, les photographies reçues par la rédaction par ce procédé, étaient souvent accompagnées de la mention « Transmis par Bélino » ou « Bélino transmis » (ce qui permettait au passage de s’excuser de la piètre qualité de la chose).
L’envoi d’une photographie noir et blanc de 13 × 18 cm dure environ douze minutes. Non seulement c’est long, mais ça fait un bruit infernal.
UPI 16-S, photographie Andy Scott/The Dallas Morning News. Ce modèle était utilisé par UPI dans les années 1970.
Une blague circulait encore au début des années 1980 dans les écoles de journalisme: un patron de presse qui n’y connaissait rien, trouve que la photo de une est dégueulasse, et demande d’où vient la photo. Quelqu’un répond « elle nous est parvenue par Bélino ». Alors virez-moi ce Bélino! ».
L’utilisation du bélinographe a cessé dans les années 1990, avec le développement d’autres méthodes, plus rapides.
04 jeudi Juin 2015
Posted Histoire
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En 1891, Toulouse-Lautrec s’amuse avec la double exposition pour se faire tirer le portrait par son ami Maurice Guibert.
18 lundi Mai 2015
Posted Histoire
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années 1910, années 1920, autochrome, états-Unis, Histoire de la photographie, Photographie
En juillet 1914, le magazine National Geographic publiait ses premières photographies en couleur, des autochromes. C’est ainsi que la couverture se mit à afficher une photographie extraite de l’histoire principale, au lieu du sommaire du numéro. Les photographes de la National Geographic Society utilisèrent les autochromes jusqu’à ce que d’autres techniques les supplantent. Environ 12.000 autochromes furent accumulés durant cette période. En voici une sélection (cliquez pour voir les photos en grand).
1916: un indien Hopi et son âne, sur une mesa (un relief tabulaire caractéristique des paysages arides, en particulier dans le sud-ouest des États-Unis.
Je vous laisse découvrir la suite par ici.
27 lundi Oct 2014
Posted Arts et graphisme
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À l’occasion du centenaire de Leica, ce film nous offre un voyage dans le temps au travers de photographies iconiques, et qui ont marqué l’imaginaire collectif.
30 mercredi Jan 2013
Posted Histoire
inQuatrième série sur la Première Guerre mondiale en couleur. Ces archives ont quelque chose de très émouvant. Prises lors d’instants calmes, souvent en arrière du front, elles font toutes ressortir l’incongruité de la Grande guerre.
Pour mémoire, vous trouverez les séries précédentes ici:
L’heure de la soupe dans les tranchées à l’arrière à Soissons. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Poilu faisant sa correspondance sur une caisse en bois. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Camp militaire de Médenine, en Tunisie. Retour d’une colonne de zouaves (uniquement des Alsaciens et des Lorrains) venant de la frontière tripolitaine : au repos dans la cour. Photographie prise par Albert Samama Chikli, le 3 mars 1916. Et oui, le conflit, ce n’était pas qu’en Europe… Source
Maison Le Foll, crémerie à Reims. Devanture, un couple se tient sur le pas de la porte. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source.
Lignes françaises au Het Sas: arbres mutilés, militaires français, abris bâchés, sacs sable, lampe tempête. Photographie prise à Boesinghe, Belgique, par Paul Castelnau (1880-1944) Opérateur de l’armée, le 10 septembre 1917. Source
26 samedi Jan 2013
Posted Histoire
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Il existe de nombreuses photographies de prostituées japonaises datant de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle, réunies dans des albums vendus aux touristes. La raison n’est pas artistique, mais bien commerciale. En effet, si les photographes ont pénétré les quartiers chauds de Tokyo et de Yokohama, c’était afin de faciliter les transactions entre les prostituées et les clients. Ces derniers pouvaient ainsi choisir sur papier celle qu’ils voulaient.
Dans les bordels de troisième catégorie, la catégorie bas de gamme en quelque sorte, les prostituées étaient exhibées sur papier à l’entrée pendant la journée, histoire de ramener un peu plus de clientèle (le soir, elles étaient dans des sortes de vitrines, comme à Amsterdam).
Dans les bordels un peu plus chics, la démarche était un peu différente. Avant l’arrivée de la photographie, il fallait passer par un intermédiaire en maison de thé, qui choisissait pour le client la prostituée qu’il estimait lui aller le mieux. Ceci entraient parfois quelque déception, comme on peut l’imaginer. Et les bordels de « bonne catégorie » se mirent eux aussi à afficher les photos de leurs prostituées.
Sur la plupart des photographies, on peut voir que les femmes sont peu à l’aise. Je ne m’étendrai pas sur la réalité sordide vécue par les prostituées japonaises à l’époque : sous contrat de 20 ans (entre 7 et 27 ans en moyenne), celles qui survivaient avaient un avenir peu radieux, après une vie en prison…
26 samedi Jan 2013
Posted Histoire
inTroisième série sur les témoignages en couleur de la Première Guerre mondiale. Vous pouvez retrouver la première série ici, et la seconde ici.
Collection d’obus allemands qui n’ont pas éclaté. Photographie prise par Fernand Cuville (1887-1927) en 1917. Source
Soldats faisant la cuisine sur un feu improvisé, vers Soissons. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Soldats du génie travaillant dans une forge détruite, Reims. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Soldats du Génie travaillant dans les ruines. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Travailleur algérien à Roiglise (Noyon). Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Les sous-officiers du 370ème Régiment, ayant subi l’attaque du 8 juillet au Chemin des Dames, posant avec une bicyclette et un drapeau de régiment. Ruines à l’arrière plan. Photographie prise par Fernand Cuville en 1917. Source
Magasin « à la Providence »: Devanture du magasin après le départ des allemands : bric-à-brac devant le magasin. Notes : « Ce que les boches ont laissé à Bucy-le-Long ». Autochromes de la guerre 1914-1918, département de l’Aisne, Bucy-le-Long. Source
23 dimanche Déc 2012
Posted Histoire
inAprès une première série sur les autochromes de la Première Guerre mondiale, en voici d’autres, tout aussi poignants.
Soldat achetant à manger dans une charcuterie, Reims, , le 6 mars 1917
Pause déjeuner, Reims, 1er avril 1917
Enfants jouant aux quilles, Reims, 1917
Soldats blessés et infirmière, Moreuil, 30 juillet 1916
Petite fille et sa poupée, Reims, 1917