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Curiosités de Titam

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Curiosités de Titam

Archives de Tag: Histoire du cinéma

Le praxinoscope, un ancêtre du cinéma

09 lundi Nov 2015

Posted by mademoiselletitam in Histoire

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Gallica, Histoire du cinéma, Zootrope

Le praxinoscope fut la première invention d’Émile Reynaud en 1876. Breveté en 1877, il s’agissait d’un jouet optique donnant l’illusion du mouvement et fonctionnant sur le principe de la compensation optique. Ce jouet obtiendra une « mention honorable » à l’Exposition universelle de Paris de 1878 et aura un beau succès commercial qui permit à son inventeur de continuer ses recherches. Le praxinoscope est ainsi à la base de ses inventions suivantes : une animation à l’intérieur d’un décor (le praxinoscope-théâtre), projetée (le praxinoscope à projection), de longueur indéfinie (le théâtre optique) et en relief (le stéréo-cinéma).

n praxinoscope œuvre d'Ernst Plank, de Nuremberg, Allemagne, mû par un moteur à air chaud miniature. Il se trouve de nos jours dans la collection de Thinktank, Musée de la science de Birmingham.

Un praxinoscope, œuvre d’Ernst Plank, de Nuremberg, Allemagne, mû par un moteur à air chaud miniature. Il se trouve de nos jours dans les collections du Musée de la science de Birmingham.

Le praxinoscope améliore le zootrope de William George Horner dont il emprunte le principe de la bande de douze dessins décomposant un mouvement cyclique. Cette bande interchangeable est disposée à l’intérieur d’un tambour qui tourne autour d’un axe servant accessoirement de pied. À l’intérieur du tambour on trouve un cylindre à facettes sur lequel sont disposés douze petits miroirs. Cette « cage de miroirs » tourne en même temps que le tambour et la bande à animer.

Source

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L’avantage par rapport à d’autres jouets optiques, c’est que la perception de l’animation produite à l’intérieur de la « cage de miroirs » se fait sans obturation, et est parfaitement lumineuse.

 Les tableaux de projections mouvementés : études des tableaux mouvementés, leur confection par les méthodes photographiques, montage des mécanismes / par H. Fourtier (1893). Page 66 (source)

Les tableaux de projections mouvementés : études des tableaux mouvementés, leur confection par les méthodes photographiques, montage des mécanismes / par H. Fourtier (1893). Page 66 (source)

Voici à quoi cela ressemble quand il fonctionne:

Le praxinoscope-théâtre, quant à lui, donne l’illusion du mouvement de personnages à l’intérieur d’un décor fixe. Je trouve cela tout à fait charmant, pas vous?

La Science illustrée : journal hebdomadaire, 1894. Source

La Science illustrée : journal hebdomadaire, 1894. Source

Et si vous souhaitez en fabriquer un, rien de plus simple!

Les chats boxeurs

30 vendredi Oct 2015

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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Années 1890, chat, Histoire du cinéma

Avant de dominer l’internet, les chats dominaient les débuts du cinéma, comme en témoignent ces images tournées en 1894. La performance en question faisait partie du Cirque des Chats du Professeur Henry Welton, en tournée aux États-Unis à l’époque. On peut penser que ces images sont une sorte de publicité pour annoncer le cirque. Ou alors l’ancêtre des vidéos de chats qui pullulent sur internet :).

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Le premier film d’épouvante (1896)

28 mercredi Oct 2015

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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Années 1890, Histoire du cinéma, Méliès

C’est en 1896 que Méliès, grand créateur s’il en est, réalisa ce que l’on peut considérer comme l’un des premiers film d’horreur. L’année suivante, il réalise le premier film érotique, mais c’est un autre débat. Le Manoir du Diable, c’est l’histoire du diable (Méliès lui-même) qui arrive sous forme de chauve-souris et qui joue toute une série de tours à deux hommes.

Je vous vois rire sous cape, mais dites-vous qu’à l’époque, c’est très innovant (et ça faisait sans doute plus peur). Au plan technique, Méliès arrête et redémarre sa caméra pour créer des effets spéciaux d’apparition et de disparition, et c’est la première fois que l’on utilise cela dans l’histoire du cinéma. Plutôt chouette, non?

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Le premier film érotique, en 1897

20 dimanche Sep 2015

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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Années 1890, Érotisme, Histoire du cinéma

Après le bal est un court métrage réalisé par Georges Méliès en 1897. Les deux actrices sont Jehanne d’Alcy – la future épouse de Méliès, et Jane Brady.

L’intrigue est simple (évidemment): une femme rentre du bal, se déshabille avec l’aide de sa servante, et prend son bain. Accessoirement, on peut voir que les dessous de l’époque, c’est quelque chose.

En 2015, voir un morceau de fesse n’est plus très folichon. Mais en 1897, cela a du faire sensation. Imaginez un peu, à l’époque, une cheville suffit à provoquer un frisson…

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Le chronomégaphone, l’ancêtre du cinéma parlant

26 mardi Mai 2015

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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années 1910, Histoire du cinéma

Gaumont1902Le chronomégaphone est le premier appareil de cinéma parlant. Mis au point après 1908 par la firme Gaumont, son succès planétaire est abrégé par le déclenchement de la première guerre mondiale. Il est capable de diffuser avec un synchronisme parfait l’image et le son d’un film.

Les laboratoires Gaumont travaillent sur la question du son depuis leur installation aux Buttes-Chaumont en 1900. Ces recherches se sont concrétisées par le dépôt de plusieurs brevets de synchronisation entre 1902 et 1920. À partir de 1902, les établissements Gaumont proposent le système de synchronisation le « plus fiable et perfectionné » : le chronophone. (source)

Le chronomégaphone est composé du projecteur « Chronophone » et d’un phonographe; l’appareil est synchronisé par un appareil appelé « chef d’orchestre » et le son est amplifié au moyen d’une pompe à air comprimé. Le mécanisme entier ressemble à ceci:

31-1source

Et son système de son à cela:

31-2source

D’après Léon Gaumont, une cinquantaine de chronomégaphones seulement a été fabriquée et envoyée à travers le monde : Europe, Canada, les États-Unis d’Amérique, Mexique, Inde, Australie, Japon….

A l’époque, c’est toute une sensation quand l’appareil arrive en ville. Par exemple, l’Ouest Éclair du 10 septembre 1908 en parle en termes dithyrambiques lorsqu’il arrive à Rennes:

bpt6k641918mL’un de ces chronomégaphone sera prochainement vendu aux enchères. Son histoire est tout à fait fascinante.

Il pèse pas moins de 450 kilos, pour une valeur estimée à un million d’euros. « C’est non seulement l’appareil le plus sophistiqué parmi ceux conservés dans des collections publiques ou privées, mais il s’agit surtout du seul qui soit resté intégralement conservé avec tous ses accessoires, petits comme grands : malles et leur contenu, affiches, ainsi que 14 « phonoscènes » dont sept avec disques, ainsi qu’une dizaine de films muets« .

L’appareil avait été acheté au début de l’année 1912 pour 8.330 francs or, c’est-à-dire l’équivalent de deux millions d’euros. Son acquéreur, Charles Proust, avait pour ambition de faire fortune en faisant la tournée des villes du Mexique pour montrer ses « photoscènes ». Le modèle est réparti en quatre malles et fonctionne sur courant continu de 70, 110 ou 220 volts. La première représentation à Mexico, en mai 1912, faillit tourner à l’émeute. Charles Proust n’avait pas prévu qu’il fallait adapter son appareil au courant électrique alternatif du Mexique et ne dût son salut qu’à un bricolage conçu à la hâte. L’aventure tournera court à cause de la révolution mexicaine : « L’insécurité règne et il est compliqué de se déplacer à travers le pays pour renouveler son public. De plus, l’éloignement de la France empêche l’achat et la livraison de nouveaux films parlants« . Après un passage par Cuba en 1912, puis au Costa-Rica en 1913, le chronomégaphone est rentré en France où il est resté endormi pendant cent ans.

Le Kinémacolor

27 vendredi Fév 2015

Posted by mademoiselletitam in Arts et graphisme, Histoire

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Histoire du cinéma

Le Kinémacolor est un procédé cinématographique mis au point en 1906 par George Albert Smith et Charles Urban en Angleterre. Il est commercialisé au début de 1911 et a reçu un succès commercial. À Paris en 1913, Charles Urban fit construire le Théâtre Édouard VII qui est d’abord une salle de cinéma utilisant le Kinémacolor.

Le brevet décrivait une caméra dont l’obturateur contenait un filtre rouge orangé et bleu vert, de façon à donner à l’image de la couleur : une fois sur deux, l’image était rouge orangé, l’autre fois, elle était bleu vert. L’enchaînement des images donnait l’impression de couleur au film. Le projecteur était muni du même obturateur pour permettre une bonne projection. En cliquant ici, vous pourrez voir la caméra en question.

Pour que les personnes aient une impression de couleur il fallait que la vitesse des images soit de 32 images par seconde (les films étaient à cette époque entre 16 et 20 images par seconde, et de nos jours ils sont à 24 images par seconde).

L’invention n’eut pas le succès escompté. Le procédé était très cher, et les images vraiment floues. Le technicolor fut créé en 1916, et connut bien plus de succès.

 

Le tripot clandestin – Georges Méliès (1906)

27 dimanche Jan 2013

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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Années 1900, Histoire du cinéma, Méliès

Un petit film ingénieux comme Méliès savait en faire, bourré d’humour et de trouvailles théâtrales.

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Les pionniers de l’animation en France

13 mercredi Juin 2012

Posted by mademoiselletitam in Arts et graphisme, Cinéma

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19ème siècle, animation, Histoire du cinéma, Paris

Oh le joli petit film que voilà. C’est en français en plus. Régalez-vous!

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Le premier baiser du cinéma

20 lundi Fév 2012

Posted by mademoiselletitam in Cinéma

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Années 1890, Histoire du cinéma

Il date de 1896, et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est « passioné ». L’actrice May Irwin recevant un baiser de John C. Riceen.

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Frankenstein – 1910

14 mardi Fév 2012

Posted by mademoiselletitam in Cinéma, Histoire

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années 1910, Frankenstein, Histoire du cinéma

Il y a un peu plus de 100 ans, 102 pour être précis, J. Searle Dawley a adapté et dirigé Frankenstein. Il a mis 3 jours à filmer ce court-métrage de 12 minutes, à une époque où les films étaient tournés en une journée. C’est la première fois que l’oeuvre de Mary Shelley était portée à l’écran, et je trouve que ce Frankenstein a une allure plutôt convincante. Assez pour faire partie de Kiss tiens.

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