Cet enfant a l’air tellement heureux de son nouveau joujou, tout droit sorti de l’esprit d’un inventeur qui voulait sans nul doute faire travailler les muscles de nos jeunes sportifs tout en « s’amusant« .
Le car-rame sportif, invention de M. Baudot, 1920. Source
Øyvind Berntsen a monté des lumières LED sur sa bibliothèque, puis les as programmées. Grâce à elles, il est capable de projeter des images pixelisées sur ses étagères. Ils les a d’abord utilisées pour demander sa femme, Nadia Tokerud, en mariage. Comme elle lui a dit oui, il a reconverti le système en un jeu de Tetris. Très chouette!
La photo date de 1922. La jeune fille, visiblement de bonne famille, conduit une auto-jouet (qui devait coûter une fortune). Un autre enfant a pris place à l’arrière du bolide, propulsé par des pédales. Via Gallica
On sait tous que Thomas Edison est un inventeur de génie, célèbre pour son télégraphe, les ampoules électriques, etc. On sait moins, cependant, qu’il a aussi créé des poupées qui parlent.
Étrangement, ça n’a jamais été un succès commercial. Peut-être parce qu’en l’entendant, on a l’impression d’être devant Chucky.
N’est-ce pas? Le mécanisme interne de la poupée comprend un lecteur de cylindres de cire. Chaque cylindre comportait des chansons d’enfant, prières, etc. Un jouet pour enfant nés avec une cuillère d’argent dans la bouche: une poupée était vendue entre 10 et 20$ de l’époque, soit plus de 500$ actuels.
Avec une voix sortie tout droit des enfers, la poupée ne trouva pas son marché. Elle cessa d’être produite au bout de six semaines.
Le Museum of Science and Industry à Chicago vient de restaurer le Fairy Castle, une maison de poupée créée par l’actrice Colleen Moore, et dont elle fit don au Musée en 1949. Attention, on ne parle pas de vulgaire maison de poupée, mais d’un véritable château, équipé d’un système de plomberie et d’électricité.
Le château est rempli de pièces miniatures (dont certaines sont si petites qu’il faut porter un masque quand on les installe, sinon on peut les aspirer), divers objets aussi exquis que rares, comme des tapisseries au point de croix, la plus petite bible au monde, des statues égyptiennes vieilles de 2000 ans… En 1935, sa construction a coûté 500.000$, ce qui équivaut à un peu plus de 8 millions de $ de nos jours.
En 1935, Colleen Moore se servit de cette œuvre pour réunir des fonds afin d’aider les enfants touchés par la Dépression. Le château partit en tournée, et permit d’amasser plus de 650.000$ entre 1935 et 1939.
Enfin, 1800 ans pour être plus précise. Lors de fouilles archéologiques dans le district de Grottarossa à Rome en 1964, on a découvert un sarcophage rempli d’artefacts, contenant la momie d’une enfant romaine. Non seulement les momies sont relativement rares à Rome, mais en outre, l’un de ces artefacts était particulièrement intéressant. Il s’agissait d’une poupée articulée, semblable à une Barbie moderne. Elle date du deuxième siècle après JC, et est faite d’ivoire foncée, ce qui lui donne l’apparence du bois.
Bon, je vous l’accorde, elle a les bras un peu longs. Mais les proportions sont tout de même plus naturelles que celles d’une poupée moderne. Regardez-moi les détails, notamment ceux de la coiffure:
Évidemment, un tel jouet ne se retrouvait pas dans les mains d’enfants pauvres…
Vous le savez, j’adore les miniatures. Le fabriquant japonais (évidemment) de jouets Konapun vend des modèles réduits de cuisine si réalistes et fonctionnels qu’on peut y cuisiner de vrais aliments. Alors, bien entendu, cela donne de toutes petites portions, mais c’est vraiment mignon (kawaï quoi). Dans la vidéo ci-dessous, on peut voir la préparation d’oeufs brouillés, de saucisses et de café, pour un bon petit déjeuner servi sur un kotatsu.
C’est simple, et parfait pour des enfants: la chaise qui fait également maison de poupée et rangement. Koichi Suzuno et Alicja Strzyżyńskaby ont élaboré ce petit meuble tout à fait charmant.On peut l’acheter pour 28.000 yen, soit environ 270$.
Au bout des cerfs-volants se trouvent des enfants. Des enfants de Rio de Janeiro qui préfèrent s’affronter avec des objets volants qu’ils ont construits eux-mêmes et qui leur coupent parfois les doigts.