Une aimable lectrice me fait part de cette étonnante installation, parfaite pour les rêveurs… Le « pianO du lac » permet au public d’assister à un concert en pleine nature, les pieds dans l’eau d’un lac, d’une rivière ou d’une plage… « Le flot d’un récital classique, d’une improvisation au fl de l’eau, d’une voix ensorceleuse, poétique ou espiègle, d’un violoncelle dérivant et d’étranges instruments aquatiques« .
Une expo itinérante accompagne le convoi et est à découvrir à l’entrée du concert. Plusieurs concerts sont encore offerts pour profiter de la fin de l’été. S’il passe près de chez vous, allez y faire un tour…
Lorsque l’été s’en vient, le Lac Burlinskoye en Sibérie devient rose. Le reste de l’année, il a pourtant l’air du lac sibérien parfait, bleu ou gris si des nuages passent dans le ciel (ou blanc en hiver). Mais, il est extrêmement salé (c’est une source non-négligeable de sel de table), ce qui est l’une des raisons de la couleur rose: ce sel attire une espèce de crevette microscopique Artemia salina, qui porte bien son nom (elle adore le sel). Elles s’y sentent si bien qu’elles se multiplient à qui mieux-mieux. Pouf pouf pouf, le lac devient rose!
Le Kaņieris est un lac de la province du Zemgale en Lettonie. Sa superficie s’étend sur 11,28 km2. C’est l’un des lacs les plus riches en termes de faune (poisson et oiseaux) du pays, et son nom peut se traduire par le lac des oies. Voici une promenade qui vous donnera des envies de voyage…
Difficile de croire que ces vagues gigantesques viennent non de l’océan, mais du lac le moins profond d’Amérique du Nord (20 mètres en moyenne). Le Lac Érié, bien que peu profond, n’en est pas moins très long (388km) et relativement large (92km), ce qui en fait le 11ème plus grand lac au monde. Ces photographies de David Sandford montrent la violente beauté de la surface du Lac Érié.
Les conditions peuvent changer en quelques minutes, et des vagues impressionnantes peuvent surgir de nulle part. D’ailleurs, les orages sur le lac ont fait sombrer au minimum 1400 navires.
Le photographe canadien David Sandford a réalisé ces photos sur une période de quatre semaine en novembre dernier, sur les rives de Port Stanley (Ontario). C’est à cette époque que les conditions sont les plus violentes. Les vents soufflent à plus de 50km/h, et les températures passent sous zéro.
Certains jours, Sandford mettait une combinaison de plongée et allait prendre les photos dans le lac. A d’autres moment, il était contraint de rester sur les rives.
L’île René-Levasseur, deuxième plus grande île du Québec (après Anticosti), est une île artificielle créée par la montée des eaux provoquée par la construction du barrage Daniel Johnson en 1970. Elle se trouve donc entourée des eaux du réservoir Manicouagan.
La forme caractéristique de l’île est due à un impact survenu vers la fin du trias de l’ère mésozoïque, il y a 214 millions d’années; une météorite de cinq kilomètres de diamètre frappa la Terre à une vitesse d’environ 17 kilomètres par seconde, le 4e plus fort impact que la planète ait connu. L’impact forma un cratère d’environ 100 kilomètres de diamètre, le centre se soulevant pour former l’île telle qu’on la connaît de nos jours. Ce n’est cependant qu’à la suite de la mise en eau du réservoir Manic-5 que l’île acquit son aspect annulaire et que l’on confirma la nature météoritique du réservoir.
Cette forme tout à fait singulière se voit de loin:
S’il existe près de 19 lacs en Oregon qui portent le nom de « Lost Lake » (Lac disparu), un seul mérite véritablement son nom. Il se situe au sein de la Forêt Nationales de Willamette, à proximité du Mt. Jefferson. C’est un lac auquel on peut facilement accéder, ce qui contribue à sa popularité.
La formation de ce lac remonte à 3000 ans environ, quand la lave s’épanchant de la Sand Mountain a bloqué un cours d’eau, et permis la création d’un bassin naturel de rétention d’eau. Le lac commence à se remplir à la fin de chaque automne, nourri par des petits cours de surface, et son niveau s’accroit tout l’hiver, au rythme des pluies ou des chutes de neige.
Lorsque le printemps arrive, toutes les eaux sont drainées par un énorme trou. Certaines années, quand la sécheresse se fait particulièrement sentir, le lac disparait entièrement, et fait place à une prairie. Le trou en question est connecté à un tunnel de lave (qui est formé par une coulée volcanique qui s’est refroidie en surface en formant une croûte solide mais dont le cœur est resté fluide, permettant à la lave de continuer à s’écouler. Lorsque la coulée cesse d’être alimentée par la lave en fusion, elle se vide et laisse une cavité en forme de galerie).
Les eaux permettent d’alimenter les réserves d’eau profondes du coin. Ces eaux servent à alimenter les sources que l’on trouve dans la forêt, et les sources d’eau potable.
Avec le retour du printemps disparaissent les glaces qui recouvraient les Grands Lacs. Et les eaux du Lac Michigan sont désormais si claires qu’on peut voir les épaves des bateaux gisant sur son fond.
Le Rising Sun était un bateau à vapeur de 40m de long. Il a sombré le 29 octobre 1917. Ses 32 passagers ont tous été sauvés.
Les garde-côtes américain ont remarqué ces eaux cristallines, et les épaves, lors d’une patrouille de routine, et ont posté la semaine dernière plusieurs photos sur leur page Facebook. Les images ont été prises du côté de Manitou Passage Underwater Preserve, l’une des zones les plus riches pour qui aime la plongée et les épaves.
Toutes les épaves ne sont pas encore identifiées.On estime qu’environ 6000 vaisseaux ont sombré dans les Grands Lacs, dont 1500 dans les eaux du Michigan. Comme tous les autres lacs, le Lac Michigan est pollué par les algues, à cause de l’agriculture. Avec la hausse des températures, elles vont à nouveau pulluler, et les eaux cacheront à nouveau les épaves…
Il est des contrées où l’été est fugace. Non, je ne parle pas du Québec où, à l’heure où je rédige ces lignes, il fait à peu près 7° dehors sous la pluie battante). Je parle du Minnesota.
Hier, les rives du Lac Supérieur à Duluth étaient pleines de personnes en maillot venues profiter des températures clémentes. Pensez donc, il faisait 26°! Et ce ne sont pas les blocs de glace qui flottent encore à la surface du lac, dont les eaux affichent un mirobolant 2,8°, qui vont empêcher les gens d’en profiter. Croyez-moi, dans le coin, quand on a une canicule, on fait ce qu’il faut.