Se promener sur les toits de Paris

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Paris, Photographie

Le photographe Alain Cornu attend que la nuit tombe pour commencer à grimper sur les toits de Paris et photographier la Ville par le haut. Et nous permettre d’imaginer toutes ces histoires qui se déroulent derrière ces fenêtres éclairées, ces espaces plus ou moins étroits et les tranches de vie qui s’y déroulent…

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Les voûtes célestes de Miguel Chevalier

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Église, Lumières, Paris

Voûtes célestes est une installation de réalité virtuelle générative et interactive, dans l’Église Saint-Eustache (Paris) à l’occasion de la Nuit Blanche 2016. Cette création in-situ est accompagnée d’improvisations musicales jouées par Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, organiste titulaire du grand orgue de Saint-Eustache et de répertoires chantés par Les Chanteurs de Saint-Eustache.

Les projections se font sur les voûtes du chœur, de la nef centrale, de la croisée du transept et des deux transepts de l’église. « D’étonnantes cartes du ciel imaginaires se dessinent en temps réel. Le visiteur découvre différentes trames de lumière colorées qui se développent sous la forme de réseaux sinueux. Ces grands maillages se forment et se déforment, se modifient suivant les mouvements des visiteurs, créant des univers diversifiés sans cesse renouvelés« .
De quoi sublimer l’architecture de l’église.

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La chaleur à Paris – Chapeaux pour chevaux (1901)

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Années 1900, Cheval, Gallica, Paris

Comme j’ai épuisé le Petit Journal – Supplément illustré dans Gallica, je me tourne désormais vers d’autres journaux illustrés de la fin du 19ème / début du 20ème siècle, qui sont des mines d’or pour les faits divers et insolites. Je dépouille donc en ce moment Le Petit Parisien – Supplément littéraire illustré (oui, je vous l’accorde, on ne se foulait pas trop sur les titres à l’époque, mais au moins, ce supplément-ci est supposé être littéraire). Or donc, aujourd’hui (enfin, le 18 août 1901 en l’occurrence), nos amies les bêtes sont à l’honneur, et c’est la SPA qui s’y colle (c’est marqué sur les chapeaux).

La mode viendrait de Marseille (le sous-entendu de fada est aussi gros que la Place de la République, le supplément est littéraire on vous dit):

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La police parisienne se modernise (1920)

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années 1920, Gallica, Paris, Police

En 1920, la modernité passait par les side-cars pour la police. C’est sûr que c’est plus rapide qu’un vélo.

Le vieux Paris s’en va (1911)

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années 1910, Gallica, Histoire de Paris, Montmartre, Paris

Ah la la, en 1911, on déplorait déjà l’urbanisation de Paris qui faisait disparaitre des bâtiments pittoresques du paysage. Ici, l’un des derniers moulins de Montmartre qui disparait.

Et pour installer quoi me direz-vous? Une horreur, un immeuble « à l’américaine ». Avec l’eau, le gaz et l’électricité! Mais où va-t-on?

C’est l’originalité de Montmartre qu’on assassine. Si on ne peut même plus vivre comme des gueux…

De manière plus générale, le Petit Journal du 17 décembre 1911 raconte (avec force trémolos dans la typo) la disparition du vieux Montmartre. Intéressant à lire (cliquez pour voir en grand):

Le rémouleur en automobile (1911)

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années 1910, Gallica, Métier d'antan, Paris

Pour survivre, les petits métiers se modernisent. Dans les années 1910, la nouveauté, c’était de proposer le service de rémouleur en auto.

Et, en 1910 comme aujourd’hui, on se lamentait déjà de la disparition des petits métiers, tout en louant l’esprit innovateur des artisans. On ne parlait pas encore d’entrepreneurs, mais ça y ressemble.

Une noce bretonne en plein Paris (1910)

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années 1910, Gallica, Mariage, Paris

Et ces bretons-là ne fêtèrent pas leurs noces du côté de Montparnasse, mais plus à l’est. Un cortège fort apprécié des passants apparemment, mais qui en douterait?

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Et si Paris n’était qu’un décor…

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Paris

« Et si tout ce qui nous entoure était faux? Et si notre environnement n’était finalement qu’un simple décor de cinéma? Serions-nous vraiment réels dans ce décor? »… Voici les questions à l’origine du projet « Apparences » de Claire et Max de Menilmonde. Quatre minutes qui vous plongeront dans un Paris (re)devenu décor et façades…

L’hiver à Paris – La capitale où l’on patauge (1907)

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Années 1900, Climat, Gallica, Histoire de Paris, Paris, Pluie

C’est fascinant: se plaindre du temps qu’il fait doit être inscrit dans nos gènes. Peut-être même qu’on découvrira un jour que nous avons tous le chromosome du râleur climatique. Bref. En 1907, le temps devait vraiment être pourri pour faire la une du Petit Journal – Supplément illustré (paru le 13 janvier 1907).

Voici le texte d’explication de la gravure:
Où l’on voit qu’en plus de pester contre le temps, le parisien de l’époque en avait déjà contre les cols bleus… Rien ne change!

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Le Paris en couleurs de Jules Gervais-Courtellemont II

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années 1920, autochrome, Histoire de Paris, Paris

Le billet d’hier vous a plu semble-t-il. Alors, voici une seconde série d’autochromes réalisés par Jules Gervais-Courtellemont.

Les Halles de Paris, en 1929 (source)

Rue de Venise (4ème arrondissement), entre 1911-1914

L’auberge du Compas d’Or (1911)

L’auberge était installée au 64/72 rue Montorgueil depuis le XVIe siècle. Elle était remarquable pour ses boiseries, dont certaines dataient du 18ème siècle. Elle fut démolie vers 1927. Source