Reconstruire le visage (1918)

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années 1910, gueules cassées, Première Guerre mondiale

Ce petit film de 1918 montre Anna Coleman Watts Ladd, qui fut responsable de l’atelier de fabrication de masques de la Croix-Rouge à Paris. Sculptrice, elle a permis aux gueules cassées  de retrouver un visage. Elle faisait un moule en plâtre du visage de son sujet, remplissant les parties manquantes, puis galvanisait le résultat dans le cuivre. Après des raccords et des ajustements répétés, ce qui pouvait prendre plusieurs semaines, Ladd positionnait le masque sur le visage de son sujet et sortait ses pinceaux pour peindre le masque de la couleur de la peau de l’homme

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L’art du Poilu

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années 1910, artisan, Première Guerre mondiale, Tranchées

L’artisanat de tranchée, appelé aussi « Art du Poilu » ou « Art des tranchées » désigne une activité de création artistique manuelle et un art populaire pratiqué dans les tranchées de la Première Guerre mondiale pour meubler le temps. Les soldats de toutes les puissances combattantes, contraints à l’inaction et à l’immobilité de la guerre de tranchées, disposaient de quantités importantes de métaux, provenant des douilles des munitions tirées sur l’ennemi.

Douille d’obus transformée en pot à tabac par des prisonniers turcs. L’homme qui l’a décoré possédait à l’évidence des compétences poussées dans le travail du métal. source

Vases à décor floral Art nouveau, réalisés dans des douilles d’obus. source

Certains soldats étaient dans la vie civile des artisans très qualifiés – orfèvres, graveurs, dinandiers, mécaniciens de précision, etc. – ou des paysans faisant preuve d’une grande habileté manuelle dans la fabrication d’objets d’art populaire.

Soldats belges pratiquant l’artisanat de tranchées, vers 1918. source

Ces hommes fabriquent de nombreux objets de la vie courante (briquets, couteaux, bagues, boîtes à bijoux, tabatières, cannes, objets de piété, portes-plumes, encriers, etc.), ou décoratifs (figurines militaires, maquettes d’avions…) à partir des matières premières trouvées sur place : laiton et cuivre provenant des projectiles (douilles de balles, douilles et têtes d’obus, shrapnels) et de l’équipement individuel (quarts, gamelles, boutons, etc.), aluminium fondu servant à la fabrication de bagues, cuir, tissus, pierre et même paille et autres végétaux.

Avion en cuivre et laiton, à base d’une douille de fusil. Source

Plateau avec 4 gobelets martelés (dont un gobelet avec couvercle type sucrier). source

Si vous désirez en savoir plus, il n’y a qu’à taper (pas trop fort) « art des tranchées » ou « art du poilu » dans un moteur de recherche. Il y a des tonnes de ressources.

Monument minime

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Glace, Première Guerre mondiale, Souvenir

Après les coquelicots, la glace. De petites figurines de glace, exposées en plein soleil pour fondre et disparaître. C’est ainsi que l’artiste brésilien Néle Azevedo a choisi de représenter et d’honorer les morts de la Première Guerre mondiale à Birmingham. 5000 figurines qui se sont évaporées ou liquéfiées…

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Le sang des coquelicots

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Coquelicot, Première Guerre mondiale, Souvenir

Pour célébrer le centenaire de l’implication de la Grande-Bretagne dans la Première Guerre mondiale, l’artiste Paul Cummins et le metteur en scène Tom Piper ont installé des milliers de coquelicots en céramique autour de la Tour de Londres. L’exposition se tiendra du 5 août au 11 novembre 2014, et finira par compter 888,246 coquelicots, un pour chaque victime militaire du conflit.

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Anvers de 1914 à 2014

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années 1910, Belgique, Première Guerre mondiale

Je ne sais pas pour vous, mais les superpositions d’images d’époque avec les paysages contemporains me fascinent totalement. L’exemple du jour a été réalisé par le photographe Stijn Bollaert. Il fait partie de l’exposition virtuelle « Antwerp Fortifications 1914« , réalisée par Simon Stevin sur le Siège d’Anvers au cours de la Première Guerre mondiale.

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Échos de la Grande guerre dans les villes françaises

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années 1910, Première Guerre mondiale

Le photographe Peter Macdiarmid superpose des prises de vue modernes aux clichés pris lors de la Première Guerre mondiale. La méthode n’est pas nouvelle, mais permet de voir que les choses ont bien changé depuis cette époque… ou pas tant que ça.

Beffroi et Hôtel de ville d’Arras. Il est impossible de dater la photographie ancienne (Roger Viollet/Getty Images), mais on sait que le beffroi a été détruit le 21 octobre 1914.

Avions allemand sur la Place de la Concorde. La photographie date du 18 novembre 1918, donc après la fin de la Guerre.

Soldats allemands devant la Mairie de Vareddes, lors de la première Bataille de la Marne (1914).

La Cathédrale de Reims envahie par des nuages de fumée lors d’un bombardement en 1917.

Soldats devant les ruines de la gare de Roye, dans la Somme, en 1917.

Pour voir d’autres photographies, c’est par ici.

 

Un zeppelin bombarde Ménilmontant, 1916

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années 1910, Menilmontant, Première Guerre mondiale

Le 30 janvier 1916, dans le quartier de Ménilmontant à Paris, la foule observe le cratère produit par une bombe larguée d’un zeppelin allemand.

L’impact se situe au niveau de de la rue Sorbier, à la hauteur du 70, rue de Ménilmontant. L’édifice que l’on voit au milieu de la photographie existe toujours.

Dans la soirée du 29 janvier 1916, deux zeppelins prennent leur envol pour mener un raid sur Paris. L’un fait demi-tour en raison de problèmes mécaniques. L’autre poursuit la mission et largue 18 bombes sur la capitale. On dénombre 26 morts et 32 blessés. Les bombes sont surtout tombées dans le XXe arrondissement, dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant.

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Du patriotisme canadien

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Autochtone, Première Guerre mondiale, Propagande

Lors de la Première Guerre mondiale. Sobrement titrée « Chefs indiens canadiens patriotes« , elle a été prise en 1915 par Ronald Mumford, dans le cadre de la propagande de guerre, et met en scène des chefs autochtones entassés dans une voiture, vêtus de leurs costumes traditionnels et munis de bâtons traditionnel. Cerise sur le gâteau, sur le capot de la voiture, le drapeau de l’empire britannique. Pas mal comme propagande, non?

L’implication des Premières Nations dans le conflit n’est cependant pas anecdotique, et ne ressemblait pas vraiment à cette mise en scène.

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La Première Guerre des enfants

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années 1910, autochrome, enfant, Première Guerre mondiale

Léon Gimpel (1873-1948), photographe de la Belle Époque, se saisit à partir de 1904 du procédé des frères Lumière: l’autochrome. Mais cela imposait des temps de pose très longs; Aussi, aidé par Fernand Monpillard, un de ses collègues de la Société française de photographie, il modifie les plaques commercialisées et parvient à réaliser des instantanés en couleurs. Gimpel devient ainsi le seul photographe réussissant à reproduire les scènes colorées de vie à la Belle Époque. Les vacances au bord de la mer, les scènes de rue parisiennes et surtout les illuminations des monuments de la capitale deviennent les sujets récurrents de son œuvre. En 1915, il s’intéresse à des gamins de la rue Grenéta de Paris « jouant » à la guerre. Ces photographies sont évidemment mises en scène, mais elles illustrent néanmoins un des aspects insolites de la Grande Guerre.

22 août 1915 – L’Armée de la rue Grenéta : remise d’une décoration sur le front des troupes. Source

29 août 1915 – La Guerre chez les gosses: exécution d’un Boche… au moyen d’une pièce de 75. Source

19 septembre 1915 – Un « Taube » est signalé; une pièce de 75 est aussitôt mise en batterie pendant que l’aviateur « Pépète » s’apprête à le prendre en chasse. Source

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19 septembre 1915 – le célèbre aviateur « Pépète » triomphe devant sa victime. Source

Nach Paris!

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Allemagne, années 1910, Première Guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, on pouvait lire sur les trains français qui amenaient les futurs poilus vers le front « à Berlin« . Et bien, les allemands firent de même.

Sur ce wagon, on peut ainsi lire « en voyage vers Paris« , « à bientôt sur les boulevards », et « la pointe de mon épée me démange« . Ils ont déchanté rapidement dans chaque camp, on le sait.

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