Les murales de Sherbrooke

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Art urbain, Murale, Québec

Depuis une quinzaine d’années, la ville de Sherbrooke (Québec) (ré)anime les murs de ses quartiers centraux en les couvrant de murales (ou fresques), et c’est un franc succès. La première murale a été peinte en 2002, à l’occasion du 200ème anniversaire de la ville. Depuis, plus d’une douzaine de fresques ont fleuri, au rythme moyen d’une par an. Ces trompe-l’œil sont l’œuvre d’artistes locaux, et coordonnées par M.U.R.I.R.S. (Murales Urbaines à Revitalisation d’Immeubles et de Réconciliation Sociale), dont le but est de créer une galerie d’art à ciel ouvert, faisant la promotion de l’histoire, la culture et l’architecture de la ville et éventuellement en faire tout un circuit touristique.

Murale du Bicentennaire de Sherbrooke
Sur le circuit des fresques murales de Sherbrooke, à admirer au 143, rue Frontenac

Cette première murale montre une scène du quotidien à Sherbrooke le 2 juin 1902, à 14h. Photo: destinationsherbrooke/Flickr

Le progrès de l’Est

Cette murale a été peinte en 2004. Elle montre la vie dans les quartiers de l’est à la fin du 19ème siècle, au moment où la ville ouvrière accueille les nouvelles technologies: électricité, téléphones, tramway, etc.. Photo: destinationSherbrooke/Flickr

Les belles années, 364, rue Alexandre, mur nord de l’édifice.

Réalisée en 2005, elle rend hommage à la partie sud-ouest de la ville pour son apport aux industries textile, mécanique et métallurgique. Photo: destinationsherbrooke/Flickr

CHLT-TV 50 ans à notre image

Cette fresque a été réalisée en 2006, et rend hommage à plusieurs citoyens de Sherbrooke, qui se sont distingués au niveau local ou international. Photo: destinationsherbrooke/Flickr

Détail de la fresque « 50 ans à notre image »

Légendes et Mena’sen, au 157, rue Bowen Nord

Cette fresque de 2010 présente des faits et légende de l’histoire de la région de Sherbrooke. Au premier plan, on voit deux représentants des Premières Nations tirer le rideau, ouvrant sur des personnages assis au bord de la rivière Saint-Francis. Photo: destinationsherbrooke/Flickr

Les moulins d’en-haut

Cette fresque de 2009 nous transporte en 1867. Photo : destinationsherbrooke/Flickr

« Coeur, culture et pédagogie » date de 2011. Plus d’une centaine d’auteurs sont représentés. Photo : Petunia_2011/Flickr

Détail de la fresque. Photo: Robert Salthouse/Flickr

Cette murale a été réalisée en 2013, à l’occasion des Jeux d’été du Canada 2013 (qui se déroulaient à Sherbrooke). On y voit l’athlète sherbrookoise Marie-Eve Dugas, et elle se compose d’une mosaïque de 111 morceaux, chacun peint par un artiste différent. Photo: emilepoissant.artstation.com

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Montréal, Cité-mémoire

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Montréal, Québec

Librement inspirée de l’histoire de Montréal (dont on fête le 375ème anniversaire en 2017), Cité Mémoire est une animation projetée sur les murs de la ville pour en raconter l’histoire. « Plus de vingt tableaux se déploient en images, en paroles et en musique, animés d’un souffle tantôt ludique, tantôt poétique. D’un bout à l’autre du Vieux-Montréal, l’œuvre émerge à même les murs qui nous entourent, le sol que nous foulons, les arbres qui bercent notre présent. Tous les soirs dès le 18 mai à la tombée du jour. » On peut télécharger une application gratuite pour avoir la bande-son et le contexte historique des tableaux, en suivant plusieurs parcours.

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Le Québec en couleurs, 1929

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années 1920, autochrome, Québec

Ce film amateur tourné en 1929 serait le plus ancien film couleur québécois encore existant, et pourrait avoir été tourné dans la région de Charlevoix. L’historien du cinéma Louis Pelletier, qui a acquis cette bobine Kodacolor de 300 pieds pour 25 $ il y a deux ans et demi dans un marché aux puces, aimerait en savoir plus sur son origine. « Il y a peu de chances pour qu’il s’agisse d’une famille francophone. Premièrement, on voit l’Union Jack (le drapeau du Royaume-Uni) et, deuxièmement, ce sont surtout les familles riches qui pouvaient se payer ce matériel. Et à l’époque, les familles riches étaient surtout anglophones« , indique l’historien.

Le reste de l’histoire est à lire ici.

L’Île René-Levasseur

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Curiosité géologique, Lac, Québec

L’île René-Levasseur, deuxième plus grande île du Québec (après Anticosti), est une île artificielle créée par la montée des eaux provoquée par la construction du barrage Daniel Johnson en 1970. Elle se trouve donc entourée des eaux du réservoir Manicouagan.

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La forme caractéristique de l’île est due à un impact survenu vers la fin du trias de l’ère mésozoïque, il y a 214 millions d’années; une météorite de cinq kilomètres de diamètre frappa la Terre à une vitesse d’environ 17 kilomètres par seconde, le 4^e plus fort impact que la planète ait connu. L’impact forma un cratère d’environ 100 kilomètres de diamètre, le centre se soulevant pour former l’île telle qu’on la connaît de nos jours. Ce n’est cependant qu’à la suite de la mise en eau du réservoir Manic-5 que l’île acquit son aspect annulaire et que l’on confirma la nature météoritique du réservoir.

Cette forme tout à fait singulière se voit de loin:

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Le fleuve Saint-Laurent par drone

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Drone, paysage, Québec

Amis du Québec, des grands espaces et des hauteurs zen, admirez le fleuve Saint-Laurent d’en-haut, grâce à ce superbe film tourné entièrement avec des drones. Il a été réalisé (et piloté) par David Etienne Durivage, et a nécessité trois ans de travail. Il était de la Sélection officielle du Festival Ciné-Drones à Bordeaux (juillet 2015), dont il a été l’un des huit lauréats.

Les fous de Bassan de Percé

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Fou de Bassan, Oiseau, Québec

L’Île Bonaventure est située à 3,5 km au large du village de Percé, à l’extrémité de la péninsule gaspésienne, au Québec. D’une superficie de 4,16 km², elle constitue avec le Rocher percé distant de 5 km au nord, le Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Depuis 2008, l’île héberge la plus importante colonie de fous de Bassan au monde, avec 121.000 oiseaux répertoriés (en 2008). L’ile est un refuge protégé depuis 1919, et sa population de fous de Bassan y est en croissance de 3 % par année.

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Québec, ville miniature

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Québec, Tilt-shift

Cette vidéo a été réalisée par Joerg Daiber, un photographe allemand spécialiste du tilt-shift, dans le cadre de sa série « Little Big World ». Plutôt chouette de voir sa propre ville ainsi!

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Le silence après Charlie

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Blogue, Québec

Je n’ai pas le cœur à bloguer. Le soir du 7 janvier, des français se sont réunis à Québec, en silence. Il faisait -33 à l’extérieur, mais plus chaud en chacun de nous.

D’autres photos par ici.

Aptonymes québécois

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Aptonyme, Québec

La prédestination.

Pour en voir d’autres, c’est par ici.

Pas une première main, mais elle reluira comme une neuve

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Marketing, Publicité, Québec, Voiture

Je suis de plus en plus persuadée que les publicitaires québécois travaillent tous dans un seul et unique bureau, et ont le même dealer avant d’avoir une « idée« . Il y a eu l’affaire « Ce soir l’aubergine est dans tes yeux« . Il y a maintenant les Autos PB.

Alors, comment te dire, ami lecteur. Tu vois, c’est un peu comme si on avait pris les pires clichés de la vente de bagnole pour en faire un clip kitchissime d’une minute.

Y a tout: la fille semi-lascive habillée court (modèle local « pitoune de char« , voir lexique franco-québécois), la musique ringarde au possible, la belle grosse décapotable pour testostéronés de service. Au départ, mon cerveau tordu pensait qu’il s’agissait d’un clip contre la drogue ou l’alcool au volant. J’attendais les images d’accident un peu trash, la fille en morceaux, avec la morale « conduire, c’est sérieux, lâche la drogue ». Force me fut de constater que non, c’était sérieux. Sérieux genre premier degré.

La publicité québécoise, ce puits sans fond de l’incompréhension interculturelle.