Si vous regardez de temps en temps des épreuves de GRS, vous avez sans doute tendance à trouver que les performances sont techniquement très bonnes, mais d’une platitude absolue quand il s’agit de meubler artistiquement entre deux enchaînements techniques. Heureusement, il y a des athlètes comme Sophina DeJesus, qui mettent un peu de fun dans ce sport.
Voici ce qu’elle a réalisé au championnat universitaire 2016, où elle a obtenu un très mérité 9,925.
Le hornuss, c’est un peu une version fouettée du golf, où le but du jeu est qu’on vous empêche d’atteindre le trou, avec des planches de 4 kilos qui peuvent voler dans les airs pour intercepter un projectile qui peut atteindre 180km/h. Sauf qu’il n’y a pas de trou en fait.
Pour certains, l’origine de ce sport remonte aux jeux de cannes et de paumes romano-germaniques. Pour d’autres, il s’inscrit dans la tradition d’anciens jeux campagnards comme la Mazza grisonne ou le Tsan du val d’Aoste. Seule certitude, la première mention du hornuss remonte à 1575, dans un ouvrage de l’écrivain Johann Fischart.
Ce sport est alors l’apanage de l’Emmental bernois. En 1625, un écrit officiel de cette région mentionne qu’une chorale aurait été perturbée par le bruit que faisaient les adeptes du hornuss. Les rencontres dominicales de hornuss ont été pendant près d’un siècle une pomme de discorde avec l’église qui s’indignait que l’on puisse ainsi perturber la quiétude dévolue au jour du Seigneur. Il fallut attendre 1886 pour que le Synode de l’Église du canton de Berne abroge l’interdiction de jouer le dimanche.
Pourquoi sauter tout seul quand on peut le faire à plusieurs et établir par là-même un record… C’est ce que se sont dit 164 parachutistes, qui se sont rassemblés le 31 juillet 2015 à Skydive Chicago pour tenter de battre le record du monde de saut à la verticale en freefly, qui est une formation de parachutistes plongeant la tête à l’envers à des vitesses pouvant atteindre jusqu’à 280 km/h. Un peu comme vous un lendemain de cuite quoi.
Il aura fallu sept avions pour embarquer tout ce petit monde, et une méga-grosse synchronisation, on s’en doute.
En chute libre, les parachutistes ont entre 60 et 80 secondes pour s’assembler en formation. Ils sortent entre 18 000 et 19 000 pieds d’altitude, et la première vague de participants qui ont décroché de la formation était à 7500 pieds d’altitude. Un saut en parachute normal est à peu près à 13 000 pieds, et les 6000 pieds supplémentaires ont offert environ 25 secondes en plus.
Miss Jones est un poil plus élégante que Mlle Suzanne Liébrard effectuant une course de haies, stade Elisabeth (20 février 1921). Mais le béret français, c’est chic!
Kilian Martin est l’un des skateboarders les plus créatifs et originaux dans son approche de la planche à roulette. Retrouvez-le dans son dernier film, Searching Sirocco, un projet en collaboration avec le réalisateur Brett Novak. Musique de Patrick Watson.
Terrance Gordon Sawchuk, dit Terry Sawchuk, (1929-1970) était gardien de but au hockey sur glace. Avant 1966, les joueurs n’avaient pas d’obligation de porter un équipement protecteur au niveau du visage. En 1966, quand des règles de sécurité ont été mises en place, le magazine Life engagea un maquilleur professionnel pour recréer les blessures subies par le joueur à la tête, durant les seize années précédentes.
Ceci étant, toutes les blessures n’ont pas pu être recrées. Parmi elles, une balafre au globe oculaire (qui lui avait valu 3 points de suture), une invalidité à 70% du bras droit suite au retrait de 60 éclats d’os du coude, et une lordose permanente, conséquence de sa posture courbée en permanence.
Kathrine Switzer a été la première femme à courir le marathon de Boston comme participante enregistrée, en 1967, soit cinq ans avant que les femmes ne soit officiellement autorisées à concourir. Elle s’était inscrite sous le nom a couru sous le nom de « K. V. Switzer », qui ne révélait pas son genre. Le choix de cet identifiant ne résultait pas d’une volonté délibérée de mentir sur son sexe, elle l’utilisait déjà de longue date pour signer les articles qu’elle écrivait pour le journal de son université. L’un des organisateurs officiels de la course, Jock Semple, tenta de la retirer de la course, il aurait crié « Tirez-vous de ma course et donnez-moi ces numéros !« . Mais le partenaire de Kathrine Switzer, Tom Miller, qui courait avec elle, poussa Semple sur le côté, ce qui permit à Katrine de continuer. Les photos de cet incident firent les gros titres dans le monde entier.
À la suite de sa course, la AAU interdit explicitement aux femmes de participer à toute compétition avec des coureurs masculins, sous peine de perdre le droit de concourir. Switzer, avec d’autres femmes coureuses, essaya de convaincre l’association d’athlétisme de Boston de permettre aux femmes de participer au marathon. C’est finalement en 1972 que les femmes eurent pour la première fois le droit de courir officiellement le marathon de Boston.