Un couple rentre à bord de sa Renault 1898, après avoir fait des emplettes. Où l’on voit que l’idée de la Smart (toute petite voiture sans rangement) n’est pas si récent que ça. Par contre, on a réussi à avoir un toit dans tous les modèles de base désormais.
Il semble qu’en 1927, Citroën avait développé un modèle de Type A dont les roues avant permettaient de faire un créneau bien facilement. Étonnant que cela n’ait pas été commercialisé!
Hannah Elliot, qui couvre le secteur automobile pour Bloomberg, a pu tester récemment une Ford-T de 1914. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la conduite de cet engin est bien différente de celle de nos voitures contemporaines, tout en étant moins gourmande en essence. Pour aller vite, la transmission est contrôlée par trois pédales au sol (dont aucune n’est l’accélérateur, et la centrale fait office de marche arrière), un levier monté à la gauche du siège conducteur et deux leviers au volant à gauche et à droite (l’accélérateur). La voiture peut rouler à vitesse constante sans que le conducteur n’appuie sur aucune pédale (prend ça le régulateur de vitesse!). Il n’y a pas d’embrayage, ce qui fait de la « T » l’ancêtre des véhicules à boîte automatique.
Un modèle conçu pour être solide, aller n’importe où. Mais sans chaufferette, et sans jauge à essence visible.
Cette photographie de Geronimo (en parure complète) à bord d’une voiture a été prise le 11 juin 1905, sur le ranch 101 des frères Miller, au sud-ouest de Ponca City, Oklahoma. La voiture en question est une Locomobile Model C. Il s’agissait d’un évènement spécial pour la presse américaine.
Ce n’était pas la première fois qu’un tel véhicule roulait en France. Le modèle Hélica datait de 1913, et avait été développé par Marcel Leyat, un inventeur génial et touche-à-tout. En 1919, il était ingénieur chez Levasseur, un fabriquant d’hélices, ce qui lui permit de financer un nouveau modèle, l’Hélico (oui bon, il était inventeur hein, pas poète). Faute de pouvoir la fabriquer en série, il vendit sa licence à Archer, qui, tout aussi poète, en fit l’Hélica. Et d’Hélica vint l’Éolia, commercialisée en même temps. Et avec la commercialisation, le procès en contrefaçon, évidemment.
Le principe de la voiture en question, que ce soit Hélica ou Éolia, c’est que la propulsion se fait par l’hélice, non par transmission ou roues motrices. Légère, simple, rapide, elle aurait pu être un succès. Mais non. Seule une trentaine de véhicule fut vendue. Faut dire, sa légèreté en faisait un vrai danger sur roues.
En voilà une bonne idée! Conduire quand on est handicapé ne pose plus de problème de nos jours, et c’est fort heureux. Mais, quand vous êtes tout seul, ranger votre fauteuil dans la voiture une fois que vous êtes monté dedans peut être compliqué. En tout cas, pas pratique. C’est là qu’intervient le bras robotisé développé par la société MV1 Canada, une compagnie ontarienne. Une fois au volant, le conducteur peut actionner le bras, qui attrape le fauteuil et le met dans le coffre. Malin!
Je suis de plus en plus persuadée que les publicitaires québécois travaillent tous dans un seul et unique bureau, et ont le même dealer avant d’avoir une « idée« . Il y a eu l’affaire « Ce soir l’aubergine est dans tes yeux« . Il y a maintenant les Autos PB.
Alors, comment te dire, ami lecteur. Tu vois, c’est un peu comme si on avait pris les pires clichés de la vente de bagnole pour en faire un clip kitchissime d’une minute.
Y a tout: la fille semi-lascive habillée court (modèle local « pitoune de char« , voir lexique franco-québécois), la musique ringarde au possible, la belle grosse décapotable pour testostéronés de service. Au départ, mon cerveau tordu pensait qu’il s’agissait d’un clip contre la drogue ou l’alcool au volant. J’attendais les images d’accident un peu trash, la fille en morceaux, avec la morale « conduire, c’est sérieux, lâche la drogue ». Force me fut de constater que non, c’était sérieux. Sérieux genre premier degré.
La publicité québécoise, ce puits sans fond de l’incompréhension interculturelle.