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En 1967, le professeur William Podlich (Arizona State University) prit un congé sabbatique de deux années pour aller enseigner au sein du Collège des enseignants de Kaboul dans le cadre d’une collaboration avec l’UNESCO. En dehors de ses activités enseignantes, Podlich était un photographe prolifique, et a documenté de façon extensive sa vie quotidienne. Pour mémoire, nous sommes une dizaine d’année avant l’invasion soviétique (1979).

Ce que l’on voit dans ces photos, c’est le témoignage d’un pays moderne, qui semblerait presque oublié quand on voit à quoi ressemble le pays aujourd’hui…

Sur la droite, la fille de Podlich, Peg.

Podlich_Afghanistan_004-XLVoyage en bus, de Kaboul vers Peshawar (Pakistan). Peg Podlich est à gauche.

Garde devant le palais royal à Kaboul.

Mr. Bahir (gauche), le vis-à-vis du professeur Podlich au sein du Collège des enseignants de Kaboul, et un professeur afghan (droite). Ce collège formait en deux ans des enseignants de niveau pré-universitaire, situé à l’ouest de la ville.

Retour de l’école pour de jeunes afghanes. Elles étaient aussi éduquées que les garçons. Bien que portant l’uniforme, elles n’étaient pas autorisées à porter la burqua pour se rendre au lycée.

Station-service.

Peg et Jan Podlich dans les jardins Paghman, détruits bien avant l’invasion américaine de 2001.

Jeunes afghans rentrant chez eux.

Jeunes partageant du thé et de la musique.

Deux sœurs posent dans les rues de Kaboul.

Leçon de chimie dans une salle de classe aux murs de boue séchée.

Le stationnement de l’École Américaine Internationale de Kaboul. L’école a disparu depuis 1979. Les anciens élèves communiquent encore via Facebook et se réunissent régulièrement.

Étudiantes du collège des enseignantes.

Enfants dans une cour d’école.

Jan Podlich magasine à Istalif.

On peut consulter de nombreuses autres photos sur le site Internet tenu par le conjoint de Peg Podlich, Clayton Esterson. “Je suis devenu l’archiviste de la famille, et quand Bill Podlich nous a fait dont de sa collection de diapositives, je me suis très vite rendu compte de leur importance historique.” De nombreux afghans commentent d’ailleurs régulièrement ce site, et mentionnent leur gratitude devant le travail de numérisation mené. Source, via.

Suggestion de lecture: Faruq Hotel, récit autobiographique de Christian Pyrgoze, où il décrit son voyage en Afghanistan en 1976. « Un voyage périlleux et cocasse à la fin duquel je me retrouvais momentanément gérant du Faruq Hotel à Kabul pour aider Faruq tombé malade. C’était la fin du mouvement hippy, du moins dans les journaux. Mouvement que j’avais rejoint.On y parle beaucoup de drogue, mais pas que, cela faisait partie de la route. Le Faruq Hotel était notre hotel California. Deux hippies en Afghanistan en 1976. »

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