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Le 6 août 1945, Enola Gay laissait tomber sa bombe sur Hiroshima. À trois kilomètres de l’impact se trouvait la maison de Masaru Yamaki. Toutes les vitres explosèrent, le blessant au passage. Mais Yamaki et sa famille eurent la chance de survivre, ainsi que ses précieux bonsaïs, protégés par un haut et solide mur.

2013_yamaki_pineand_morning_glories_2.jpg__1072x0_q85_upscaleL’un de ces bonsaïs est discrètement demeuré durant 25 ans à l’entrée du National Bonsai and Penjing Museum, au sein du United States National Arboretum à Washington D.C. Quand Yamaki fit don de ce pin blanc (qui a désormais 390 ans) en 1976 (53 bonsaïs furent offerts par l’association japonaise du bonsaï en l’honneur du bicentenaire des États-Unis), on ignorait l’histoire de cet arbre.

L'expédition vers les États-Unis, en 1975

L’expédition vers les États-Unis, en 1975

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Masaru Yamaki près de son bonsaï, en 1979.

1975_japan_packing_in_crate_in_japan.jpg__1072x0_q85_upscaleCe n’est qu’en 2001, quand deux des petits-fils de Yamaki fit une visite surprise au Musée que l’on sut toute l’histoire. Ils étaient à la recherche de cet arbre dont ils avaient entendu parlé toute leur vie…

Masaru Yamaki près de son bonsaï, en 1979.

Masaru Yamaki près de son bonsaï, en 1979.

C’est alors que l’on su comment l’arbre avait survécu, protégé par son mur. Le bonsaï avait été transmis dans la famille de M. Yamaki pendant au moins six générations. Un cadeau qui requiert beaucoup de soin et d’attention, en symbole de la relation qui devait unir les deux pays.

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Toilette du bonsaï, en 2009.

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